Dans une seule comédie (le Tartuffe), Molière a porté l’intérêt jusqu’au dernier degré de pathétique ; mais aussi quelle force comique, quelle gaieté brillent à côté ! […] Ce n’était pas assez pour Molière d’attaquer nos vices, de les poursuivre jusque dans leurs derniers retranchements, et de les livrer à la risée publique ; il ne pouvait pas s’arrêter là, il devait donner une leçon à la vertu même, lui apprendre à être heureuse au sein de la plus extrême corruption, en conservant encore sa pureté.