Toujours est-il que ce repas chez la future protectrice de Voltaire fut une des dernières parties de plaisir de Molière, la dernière sans doute. […] Roulès demandait pour lui « un dernier supplice exemplaire et public ». […] — Admirable, morbleu, du dernier admirable ! […] Or ce chantre dévot d’une église de Senlis, qui osait ainsi calomnier comme s’il eût amalgamé en lui les sentiments de Tartuffe et ceux de Basile, ce Jaulnay, défenseur imprévu de la morale, n’avait pas rougi dans un livre publié par lui, Les Questions d’amour, de poser des questions et de formuler des réponses dans le genre de celle que voici : « Si les dernières faveurs se peuvent donner, par une honnête maîtresse, comme des preuves de son amour ?