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113. (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419

Ces dernières scènes, plus fines et plus piquantes que les premières, se ressemblent encore moins entre elles par le tour ; Molière arrive au même but, mais par diverses routes, plus ingénieuses et plus comiques l’une que l’autre. […] « L’exhaussement de ce salon était de trente pieds jusques a la corniche, d’où les côtés du plafond s’élevaient encore de huit pieds jusqu’au dernier enfoncement. […] Les différentes troupes de comédiens de Paris ne furent pas des derniers à signaler leur joie, et Robinet en rend le compte suivant. […] « Cependant ces comparaisons de Plaute avec Molière, toutes à l’avantage du dernier, n’empêchent pas qu’on ne doive estimer ce comique latin, qui, n’ayant pas la pureté de Térence, avait d’ailleurs tant d’autres talents, et qui, quoique inférieur à Molière, a été, pour la variété de ses caractères et de ses intrigues, ce que Rome a eu de meilleur. […] Grimarest aurait pu aisément dire où Molière plaça ces vers, puisqu’ils se trouvent à la fin du prologue des Amants magnifiques ; voici les deux derniers : Mais contre ma puissance, on n’en murmure pas, Et chez moi la vertu ne fait jamais naufrage.

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