Fouquet, superbe, intelligent, plein de grâce et d’esprit ; la main dans les finances de l’État, qu’il prodiguait, sans compter, aux dames, aux seigneurs, aux beaux esprits. […] En revanche, on n’avait de regard et d’attention que pour les dames, qui étaient l’ornement des premiers jours du règne, et voici le nom de ces rares beautés : La comtesse de Soissons, une des nièces du cardinal de Mazarin, d’un esprit simple et doux, mais agréable, aimant le roi d’une grande amitié, et lui parlant librement ; sa sœur, mademoiselle Mancini, mariée au connétable Calonne, hardie et résolue en toute chose.