Mais il ne saurait pas être question de Tartufe, ni de la cabale, encore moins d’une espèce d’émeute préparée par les meneurs du parti dévot. […] N’est-ce pas enfin que les dévots, vrais ou faux, sont toujours dangereux ? […] C’est ici, je le sais, qu’on invoque la distinction de Cléante entre les « faux dévots », « qui font tant de grimace », et les « bons et vrais dévots » qui ne font pas « beaucoup de bruit ». […] Non ; mais la vérité, c’est qu’à ses yeux, les prétentions des médecins ne sont pas moins ridicules, en leur genre, que celle des dévots. Eux aussi, comme les dévots, ils se croient plus forts ou plus habiles que la nature et ils se vantent, comme eux, de la rectifier, et au besoin, de la perfectionner.