Qu’on l’accuse de s’être faite dévote et d’avoir fait manœuvrer des prêtres pour se faire épouser, elle qui avait acquis le cœur du roi et obtenu sa renonciation aux maîtresses, durant la vie de la reine plus jeune qu’elle ! […] La société de la cour allait former la société dévote que La Bruyère a si bien peinte. […] « La mode presse », disait La Bruyère, « et le courtisan est dévot. […] Au fond, à quoi est engagé un courtisan dévot ? […] Un dévot est celui qui, sous un roi alliée, serait alliée143. » Cependant La Bruyère ajoute plus loin quelques traits plus gais à la peinture du dévot.