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42. (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490

La coalition des faux dévots ne suffit pas, en effet, à expliquer l’âpreté d’une si longue polémique ; et il est certain que des hommes d’une piété sincère furent alarmés pour des intérêts dignes de la plus sérieuse considération. […] Pour ce qui est du premier grief, Molière s’était justifié d’avance, en disant par la bouche de Cléante : Mais les dévots de cœur sont aisés à connaître. […] Pour être dévot je n’en suis pas moins homme120. […] Mais l’un n’était qu’une improvisation, et l’autre réussit quand même, grâce à l’émoi que causa la cabale des dévots ligués contre l’auteur du Tartuffe. […] Depuis 1666, la mort de la Reine mère avait ôté à la faction dévote son principal appui à la Cour.

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