si tu les tenais tous ces dévots de places, Singes défigurés par leurs viles grimaces, De leurs fronts dégradés nous montrant la laideur, Tu les dépouillerais de leur masque imposteur. […] Tu n’as pas écrasé l’Hydre des faux dévots : Elle grandit dans l’ombre où ces phénix nouveaux De leurs cendres encor menacent de renaître, Et deux cents ans plus tard ils triomphaient peut-être : Aujourd’hui le Tartuffe apparaîtrait en vain, Nous verrions repousser ce chef-d’œuvre divin5, Qui subirait, crois-moi, l’exil expiatoire, S’il n’était défendu par deux siècles de gloire.