Le Dépit amoureux. […] « Elles sont enfin devenues des lieux communs, mais elles plaisent toujours. » Il y a dans le Dépit amoureux un personnage excellent. […] Ce personnage était de tradition dans la comédie italienne ; mais celui du Dépit amoureux est original ; il a son trait particulier. […] Le Dépit amoureux, avec son fond traditionnel, avec ses personnages traditionnels aussi, avec ce déguisement d’une fille en garçon, etc., est pour nous, était déjà en 1658, une jolie petite chose surannée. […] Pourquoi cette longue scène de dépit amoureux inutile à l’action et même où Mariane montre un peu un caractère qui n’est pas le sien et où, encore, la puérilité des deux amoureux pourrait ôter de l’intérêt qu’on a pour eux et par conséquent de l’intérêt général de l’ouvrage, et qui encore détonne dans l’ouvrage, Tartuffe étant très nettement une comédie réaliste et la scène du dépit amoureux ressortissant à la fantaisie de la comédie italienne ?