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126. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

. — Deux jeunes gens amoureux l’un de l’autre, vont manquer tout à fait la scène charmante du Dépit amoureux ; eh bien ! cette scène du Dépit amoureux fut jouée admirablement par un homme et une femme qui se disputaient, en plein théâtre, et dont la dispute, mêlée aux roucoulements de ces vingt ans, fut notée, on le croirait, par notre ami Diderot : Éraste. […] — L’été venu, quand toute chose est en fleurs, il dresse son théâtre imaginaire derrière la charmille ; il fait représenter à son bénéfice, Le Dépit amoureux, cette élégante idylle de l’amour naïf et coquet ; La Critique de l’École des femmes, ce plaidoyer de Molière pour Molière, plaidoyer digne de l’avocat, à la fois, et de la cause qu’il plaidait ; Les Précieuses Ridicules, cet adorable commencement de la comédie ; Le Mariage forcé. — Enfin, quand vient l’automne, à l’anniversaire de l’art dramatique dans le monde, Duparay se demande à lui-même Le Cocu imaginaire, adorablement joué par les comédiens ordinaires de cette imagination puissante !

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