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115. (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514

Dans le même temps, il essayait de compositions plus étendues et plus sérieuses, telles que L’Étourdi et Le Dépit amoureux, comédies excellentes pour l’époque, mais plus faibles pour Molière. […] Elle a des charmes contre lesquels on ne se met point en garde : En dépit qu’on en ait, elle se fait aimer; Sa grâce est la plus forte. […] Elle en est venue à ce point où les passions se changent en dépits et où l’impuissance se tourne en méchanceté. […] C’est en sa place un courroux inflexible, Un vif ressentiment, un dépit invincible, Un désespoir d’un cœur justement animé, Qui prétend vous haïr, pour cet affront sensible, Autant qu’il est d’accord de vous avoir aimé ; Et c’est haïr autant qu’il est possible.

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