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70. (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-

Les Adelphes de Térence ont fourni l’idée principale de L’École des Maris ; mais les ruses qu’Isabelle met en usage pour tromper son tuteur amènent des situations que le poète latin n’avait pas soupçonnées, et un dénouement des plus ingénieux. […] Il est peu de dénouements plus comiques que celui du Mariage forcé. […] On a dit que Molière ne savait pas dénouer ses pièces : on met en avant, outre le dénouement du Tartuffe qui se fait par un ordre du roi, ceux de L’Étourdi, de L’École des femmes, de L’Avare, qui se font par une rencontre inopinée, par des reconnaissances romanesques, et de ceux-là on conclut contre les autres. […] quoi de plus spirituel que le dénouement de L’École des maris ?

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