Pour ma part, j’aime mieux le dénouement de l’histoire du seigneur Zapata, à quelques années de là, — « Je suis bien trompé, lui dit maître Gil Blas, si vous n’êtes pas ce seigneur Melchior avec qui j’ai eu l’honneur de déjeuner un jour, au bord d’une claire fontaine, entre Valladolid et Ségovie. […] En même temps, — avec beaucoup de tact et de finesse, les deux amis nous expliquent comment la délicatesse de l’amour français répugnait à cette convention funeste par laquelle Phœdia, l’amant de Thaïs, se tient éloigné, pour deux grands jours, de la présence de sa jeune maîtresse, laissant la place libre à son rival ; il explique aussi (c’est un étrange dénouement pour un public parisien) ce Phœdia, amant reconnu de Thaïs qui consent désormais à recevoir chez lui, comme ami de la maison, ce capitaine ridicule qui lui a déjà pris sa maîtresse pendant un jour. […] » ces miracles, ces merveilles, ces magnifiques tentatives, ces folies, cette représentation complète du drame antique, tout cela pour aboutir à un dénouement à la Florian, — « quinze moutons pour un baiser ! […] Tel fut le dénouement de cette comédie, où le rire était mêlé aux larmes. […] Par exemple savez-vous rien de plus amusant que Le Joueur, ces deux passions, le jeu et l’amour, qui sont aux prises, celle-ci renversant celle-là, le gain plaidant contre Angélique, Angélique moins belle à mesure que son amant a gagné, et ce portrait mis en gage entre les mains de madame La Ressource, et cette honnête commère amenant un dénouement sensé, juste, gai, excellent ; voilà de la comédie !