/ 173
95. (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179

Pourquoi, disent ceux qui défendent l’opinion contraire, Marie Hervé, dans le contrat de mariage de Molière, se dit-elle la mère de l’épousée ? […] Sans penser à la défendre, Moi qui la chérissais tant, Je ne pensai qu’à me rendre : Un autre en eût fait autant. […] À cause de quoi et de ce que tel procédé ne peut passer que pour un rapt défendu par les lois et ordonnances, lesdits suppliants requièrent leur être par vous sur ce pourvu. » On enlevait toutes les filles de comédiens par amour pour la comédie — même la fille de Molière qui joua son jeu tout comme une simple mortelle. […] Paphetin chassa Beauval et obtint de l’archevêque de Lyon un ordre qui défendait à tous les curés de son diocèse de marier ces deux fous. […] Mlle Beauval était la meilleure femme du monde, mais une vraie diablesse pour défendre ses droits ; rien ne lui coûtait.

/ 173