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171. (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134

J’avoue que je trouve que cette définition du Rire adoptée et défendue par Stendhal fournit à l’essai un point de départ absolument faux. […] Elle est dans un salon de la Cour où elle découvre que ce genre de connaissance lui a nui infiniment auprès des gens de la Cour qui influent sur le choix des ministres, au moment où elle se défend le mieux qu’elle peut d’aimer la littérature ; un sot de la Cour, enchanté d’avoir quelque chose à dire, et de se voir écouté une seule fois dans sa vie, vient lire à ces dames un manuscrit qu’on lui a, dit-il, prêté pour quatre heures seulement et qui fait un bruit du diable à Paris d’où il arrive ; ce manuscrit est de Mme de Necker et propre par son sujet à lui aliéner de plus les femmes de la Cour : désapointement donc, ridicule possible.

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