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11. (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132

Les situations, presque toujours les mêmes, tournent autour de quelque amour qui, d’amour défendu, devient légitime. […] Esprits très cultivés, formés par le monde, c’est la raison la plus fine qu’ils emploient pour attaquer ou pour se défendre. […] Mais, en revanche, dans l’autre camp on ne se défend pas de main molle. […] Elle n’a ni cette ingénuité d’Agnès, qui vient de l’ignorance, ni l’ingénuité trompeuse sous laquelle se cache de la science défendue. […] De la sorte, tout sert à la gloire de ce grand homme, jusqu’au travers d’Oronte, qui, lorsqu’il est auteur, écrit le fameux sonnet, et, lorsqu’il le défend, parle un français aussi vif et aussi naturel que celui d’Alceste.

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