Quand je la vois, une émotion et des transports, qu’on peut sentir, mais qu’on ne saurait exprimer, m’ôtent l’usage de la réflexion ; je n’ai plus d’yeux pour ses défauts, il m’en reste seulement pour ce qu’elle a d’aimable… N’est-ce pas là le dernier point de la folie, et n’admirez-vous pas que tout ce que j’ai de raison ne serve qu’à me faire connaître ma faiblesse, sans en pouvoir triompher ? […] Après que ses camarades et lui eurent représenté de leur mieux le Nicomède de Corneille, notre homme vint sur le théâtre ; il « remercia Sa Majesté, en des termes très modestes, de la bonté qu’elle avait eue d’excuser ses défauts ». […] Chez nous, il aurait d’autres défauts, dont il se vanterait aussi, mais il n’aurait pas celui-là.