Se méprenant sur le titre que nous avions transcrit et y incorporant la phrase de Conrart qui le suit, il déclara même avoir possédé ce volume, sur le frontispice duquel on lisait, assurait-il : Le Roy glorieux au monde, contre la comédie de l’Hypocrite que Molière a faite et que S. […] L’un déclara que le siège de la maladie du cardinal était le foie, l’autre le mésentère, le troisième la rate, le dernier le poumon. […] Aujourd’hui, nous le savons, on trouve encore des gens qui, sans compter de parents dans la Faculté, sans nourrir de rancune contre l’auteur qui flétrit l’hypocrisie, regardent comme plus comique que fondée la guerre qu’il déclara aux docteurs de son temps. […] Elle se rendit à sa paroisse un dimanche matin avant l’office, accompagnée de Beauval, qu’elle fit cacher sous la chaire où le curé faisait le prône ; et, lorsqu’il l’eut fini, elle se leva et déclara à haute voix qu’elle prenait, en présence de l’Église et des assistants, Beauval pour son légitime époux. […] L’Avare est, ainsi que Les Femmes savantes, une page immortelle de l’histoire de nos mœurs ; mais le vice auquel Molière avait déclaré la guerre dans la première de ces pièces était passager comme le ridicule qu’il frondait dans la seconde.