L’instant d’après, l’avocat arrive. […] La chanson du bon Henri : Si le roi m’avait donné, réhabilitée à ce point, que Baron faisait pleurer d’aise tous ceux qui l’entendaient ; le sonnet d’Oronte, applaudi d’abord par le parterre comme un de ces ouvrages sans défaut, dont l’Art poétique devait parler plus tard, et l’instant d’après hué à outrance, dans ce même parterre et par l’ordre même du poète qui fait rougir son public de son admiration facile ; le portrait du comte de Guiche, l’amant de mademoiselle Molière avec sa perruque blonde, ses amas de rubans, sa vaste ringrave, son ton de fausset, est d’une critique excellente ; et ce devait être charmant à entendre Molière parlant ainsi à sa femme, de ce galant dont chacun savait le nom. […] L’instant d’après, toujours à propos de ce malheureux sonnet d’Oronte, Molière emprunte à Despréaux une de ces vives boutades que l’auteur des Satires se permettait devant madame de Maintenon elle-même, à propos de Scarron. — Ce troisième acte est égal aux deux premiers.