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95. (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

À ce titre il n’y a pièce de théâtre qui soit plus pièce de théâtre que l’Impromptu de Versailles et que la Critique de L’École des femmes. […] Les plaintes de Lysidas dans la Critique de l’École des femmes, trouvant « honteux pour la France que l’on voie une solitude effroyable aux bons ouvrages lorsque des sottises font courir tout Paris », ne sont que la ‘ traduction de critiques réelles qui pleuvaient sur Molière. […] Il fait comme éclater les formules de son temps et il efface toute la critique dramatique de ses contemporains en la dépassant. […] C’est la fureur de beaucoup de nos critiques de prendre pour des coquettes des femmes qui ne le sont point du tout. […] Ceci, aussi, est une critique de l’éducation et une leçon d’éducation.

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