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3. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502

Tout ce qui arrive sur la scene d’une maniere imprévue, dans le cours d’une action, s’appelle coup de théâtre, ou surprise. Le dernier de ces termes me paroît plus propre, plus significatif, sur-tout à présent que les grands mouvements sont devenus à la mode, même sur la scene comique, & qu’on semble n’entendre plus par coup de théâtre que ce qui s’y fait avec grand fracas. […] Elle est aussi peu prévue que l’autre, surprend un plus grand nombre de personnages fortement intéressés à l’action, fait sur eux différentes impressions, & bouleverse tout, puisqu’Arnolphe, qui pense triompher de son rival, est obligé de lui céder sa maîtresse ; & qu’Agnès & Horace, qui se croient perdus, voient tout d’un coup combler leurs vœux. […] (Elle prend le bâton & le leve sur Clitandre, qui se range de façon que les coups tombent sur George Dandin.) […] « La scene dixieme du second acte de l’Ecole des Maris doit être appellée un coup de théâtre ou surprise d’action. . . . . . .

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