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202. (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454

Et puis, il change en quelque sorte de sens à mesure qu’il est vécu par un plus grand nombre de générations  : on s’aperçoit peu à peu qu’il y a là quelque chose d’inhérent à la nature humaine ; et du même coup, qu’un simple changement de condition ou de caractère selon les temps ou selon les lieux peut rendre le sujet entièrement nouveau. […] L’École des Femmes, Tartufe, l’Avare, aventures de notre quartier ; nous sommes constitués juges de la ressemblance des portraits, car ce sont bien des portraits, et non plus des personnes abstraites. — Du même coup les personnages de convention deviennent inutiles  : plus de masques ici, qui étaient si nécessaires quand les personnages manquaient de caractéristiques individuelles.

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