/ 208
138. (1739) Vie de Molière

Le dénouement des Adelphes n’a nulle vraisemblance ; il n’est point dans la nature, qu’un vieillard qui a été soixante ans chagrin, sévère et avare, devienne tout à coup gai, complaisant et libéral. […] On ne songeait pas que si une tragédie est belle et intéressante, les entractes de musique doivent en devenir froids ; et que si les intermèdes sont brillants, l’oreille a peine à revenir tout d’un coup du charme de la musique à la simple déclamation. […] Mais Cottin était bien loin de pouvoir se soutenir contre de telles attaques : on dit qu’il fut si accablé de ce dernier coup, qu’il tomba dans une mélancolie qui le conduisit au tombeau.

/ 208