Molière fait justice de l’illusion que l’amour puisse exister entre les âmes seules, et que l’homme ait ainsi la puissance de séparer en deux le corps et l’esprit, qui font une seule et même personne. […] Mais la politesse même et le raffinement de l’esprit et du corps rendent quelquefois la pratique du mariage plus difficile. […] Bien plus, la jolie et coquette Armande, qui s’est laissée prendre aux célestes théories De l’union des cœurs où les corps n’entrent pas499, y perd un honnête mari et le bonheur domestique.