Ils paroissent plus souvent ; ils font rire plus que les principaux personnages : mais ils ne contribuent pas un seul instant à nous faire connoître ni le Joueur, ni les dangers de sa passion. […] Il est une troisieme façon de donner de l’embonpoint à une piece à caractere, bien supérieure à celle dont nous venons de parler ; il faut pour cela faire une étude particuliere de l’homme ; bien réfléchir sur le vice, le travers ou le ridicule qu’on veut peindre, en connoître toutes les branches, donner pour épisode au caractere principal, les caracteres accessoires qui en dérivent, & les lier à lui-même.