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60. (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112

Il ne cessera de soutenir cette thèse, laquelle, devenue la loi du théâtre, tantôt se traduira par les espiègleries d’Isabelle et d’Agnès, tantôt par le bon sens de ses servantes, et recevra enfin sa sanction de la noble conduite d’Elmire, la femme d’Orgon. […] Après avoir sauvé les mœurs, il lui restait à adoucir ce qui pouvait paraître choquant dans la conduite d’Isabelle ; c’est avec un art infini qu’il l’a fait, non seulement en traçant le portrait d’un tuteur ridicule et maladroit, capable même de violence, mais encore en insistant sur la sincérité de l’amour des deux jeunes gens. […]  » Mais cette insolence du fils est motivée par la conduite du père. […] Cette conduite sensée de Louis XIV rachète beaucoup de fautes que l’orgueil lui fit commettre. […] Nous avons remarqué dans les Fêtes du Cours une intrigue de bal masqué conduite avec beaucoup de charme et de naturel.

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