Fénelon, dans les Instructions qu’il a composées sur l’administration des sacrements, n’a pas oublié le mariage, et voici quelques-unes des recommandations qu’il adresse au jeune époux : « Communiquez à votre femme vos affaires avec confiance, puisque les vôtres deviennent les siennes dans cette intime société. […] Une douce ironie règne dans sa discussion avec Armande sur le mariage : … Tout esprit n’est pas composé d’une étoffe Qui se trouve taillée à faire un philosophe ; Si le vôtre est né propre aux élévations Où montent des savants les spéculations, Le mien, ma sœur, est né pour aller terre à terre, Et dans les petits soins son faible se resserre.