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84. (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146

Le commun des hommes qui a toujours un peu d’envie, la médiocrité qui se console de sa faiblesse par l’abaissement du talent qui l’étonne, et auquel elle est incapable d’atteindre, saisirent avidement cette petite occasion offerte à tous les amours-propres humiliés, et la haine des sots fit cause commune avec la fureur impuissante des tartuffes. […] Le premier, dans son sermon sur l’hypocrisie, dit que, « comme la fausse dévotion tient en beaucoup de choses de la vraie, comme la fausse et la vraie ont beaucoup d’actions qui leur sont communes, comme les dehors de l’une et de l’autre sont presque tous semblables, il est non seulement aisé, mais d’une suite presque nécessaire, que la même raillerie qui attaque l’une, et que les traits dont on peint celle-ci défigurent celle-là, à moins qu’on n’y apporte toutes les précautions d’une charité prudente ». […] Ces brusques changements de décoration sont communs en France.

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