— C’est l’avis commun, et l’on le drape à l’Hôtel de Bourgogne sur la façon dont il joue le tragique. […] Le troisième, acte le laisse en cet état, sur le point d’entrer chez Agnès, pour voir sa contenance après un trait si noir. — Et le bruit reprend de plus belle, du parterre aux galeries ; la division se marque plus fort que jamais, entré le commun publie, ravi des amours d’Agnès et passionnément désireux de savoir comment elle échappera à son bec-cornu, et le beau mondé, mêlé d’auteurs et de dévots, qui crie au scandale et invoque Dieu et les sergents, — d’autant plus altérés.que le succès se prononce et qu’ils.sentent Molière, auteur et acteur, tout près de gagner la partie. […] … Un grand peintre, avec pleine largesse D’une féconde idée étale la richesse Et fait briller partout delà diversité… Mais un peintre commun trouve une peine extrême A sortir dans ses airs de l’amour de soi-même : De redites sans nombre il fatigue les yeux Et, plein de son image, il se peint en tous lieux. Ainsi parle Molière lui-même, dans cet extraordinaire poème sûr la Gloire du Dôme du Val de Grâce, qui prouvé entre parenthèse quel amateur il était ; et ce n’est pas moi qui dirai de lui ce qu’il dit du peintre commun.