Le genre comique et moral, dont Molière était l’inventeur, et qu’il avait porté à sa plus grande perfection, fut peu suivi par les auteurs qui travaillèrent pour la scène comique après la mort de ce grand homme. […] Dans la suite ce genre de comique prit encore une nouvelle face. […] Il faut cependant ajouter que parmi le nombre des pièces comiques dont nous venons de parler, il en parut qui méritèrent le nom de comédie. […] C’est ce naturel grossier qui fait le plaisant de la comédie ; et voilà pourquoi ce n’est jamais que dans la vie commune qu’on prend les personnages comiques. […] Harpin sont le germe de trois caractères que les auteurs comiques ont depuis si souvent traités et développés sur le théâtre.