Il aimait mieux être le chef d’une troupe de comédiens que l’humble serviteur d’un prince. […] Un écrivain d’alors assure, et cela est aisé à croire, que Molière était comédien des pieds jusqu’à la tête. […] Il est à regretter que les comédiens s’obstinent à nous présenter la copie au lieu de l’original. […] C’est bien là ce comédien qui mourut sur son théâtre, parce qu’il voulut être utile à sa troupe jusqu’à ces derniers instants. […] L’amour qu’il conçut ensuite pour une comédienne, nommée Thérèse-Lenoir Thorillière, sœur du dernier comédien de ce nom, le brouilla avec sa famille ; et n’ayant plus de ressource que le théâtre, il prit le parti de s’y réfugier, afin d’épouser sa maîtresse.