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15. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135

Des gourmands, des oisifs, des buveurs, des amis de la joie et de la bombance, tel fut le nom des premiers comédiens. […] Aujourd’hui, rieuse et naïve, et le lendemain comédienne ! […] — C’est Molière lui-même qui éveille sa troupe, car en ce temps-là il était comédien, il était directeur de comédiens, il était poète,-il était courtisan, il était amoureux, il était jaloux, il aimait sa gloire comme il aimait sa femme. […] les étranges animaux que les comédiens. […] Voilà donc tous nos comédiens réunis, et naturellement pas un d’eux ne sait son rôle.

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