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116. (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33

L’anathème de Bossuet pesait de tout son poids sur le comédien, et instruisait le peuple à le mépriser et à le maudire7. […] L’art qui l’attire dans ses voies Lui montre de faciles joies, Folles amours, jours sans lien, Succès, revers, pauvreté même, Et, libre comme le Bohême, Il part obscur comédien ! […] D’autres que moi, Monsieur le Préfet, auraient sans doute plus de titres pour vous entretenir de ce projet, qui avait déjà préoccupé le célèbre Le Kain ; mais si la France entière s’enorgueillit du nom de Molière, il sera toujours plus particulièrement cher aux comédiens. […] « La postérité saura peut-être la fin de ce poète comédien qui en jouant son Malade Imaginaire ou son Médecin par Force reçut la dernière atteinte de la maladie dont il mourut « peu d’heures après, et passa des plaisanteries du théâtre, parmi lesquelles il rendit presque le dernier soupir, au tribunal de celui qui dit : malheur à vous qui riez, car vous pleurerez.

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