Nous avons des comédies dans lesquelles les maîtres imaginent quelques ressorts, &, de dessein prémédité, les font agir eux-mêmes ; mais nous en voyons peu dans lesquelles ils prennent sur eux de les combiner tous, de les faire tous mouvoir, de faire enfin marcher toute la machine. […] Je donnerai la préférence aux Fausses Infidélités, comédie en un acte & en vers, de M. […] Confiez-leur les principaux fils de votre ouvrage : les premiers en feront une comédie héroïque, un drame, ou bien une piece que l’on ne pourroit permettre : les seconds fileront une intrigue indécente, ou fade, ou remplie de persifflage : les troisiemes mystifieront le public en n’amenant que des mystifications sur la scene ; & les quatriemes révolteront.