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205. (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382

Je ne veux pas montrer le rival d’Aristophane et de Ménandre, mais seulement l’élève de Gassendi et les traces de cet enseignement philosophique répandues dans la plupart de ses comédies. On voit, dit Sorbière, autre disciple de Gassendi, les traits d’une belle philosophie dans les comédies de Molière. […] Mais Molière a porté aussi dans ses comédies l’esprit philosophique de Gassendi. […] Il en est de plus d’une fable de Lafontaine, de plus d’une lettre de Mme de Sévigné, de plus d’un chapitre de La Bruyère comme des comédies de Molière, et à plus forte raison de Pascal, de Nicole, de Bossuet et de Fénelon, même dans les écrits qui n’ont pas la philosophie pour objet.

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