Il semble que ce ne soit plus le domaine de la comédie ; mais le domaine de Molière est partout. […] Les hasards qui semblent le faire naître dans plus d’une pièce de Molière n’ont guère plus d’importance que les dénouements qui le couronnent : ce sont des nécessités de la comédie, qui ne peut commencer ni finir sans prétexte. […] À travers les intrigues de ses comédies., Molière a peint l’amour naturel 432, instinct des cœurs honnêtes : c’est un service qu’il a rendu à ses semblables. […] Et, sous toutes les convenances de la comédie, il fait entrevoir où ira la prude quarantenaire, avec son amour pour les réalités 473 : Rien n’égale en fureur, en monstrueux caprices, Une fausse vertu qui s’abandonne aux vices474. […] On est ici en contradiction avec Bossuet, Maximes et réflexions sur la comédie, chap.