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201. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70

Sganarelle, ou le Cocu imaginaire, comédie en vers & en trois actes, comparée pour le fond, les détails & le style, avec une piece italienne intitulée, Il Ritratto, le Portrait, ou Arlichino cornuto per opinione, Arlequin cocu imaginaire, & une scene de Jodelet Duelliste, piece de Scarron. Cette comédie fut jouée à Paris sur le théâtre du Petit Bourbon, le 28 Mars 1660. […] Je n’aime point que Moliere donne un étourdissement au pauvre Lélie pour l’introduire dans la maison de Sganarelle ; il avoit déja tiré parti de l’évanouissement de Célie, & une pamoison suffit dans une comédie. […] Je crois que le Poëte François a très bien fait de ne prendre que la quintessence de la comédie italienne ; mais je pense aussi que dans ce qu’il en a imité, il est quelquefois moins chaud, moins rapide, moins naturel même que l’Italien.

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