Ce que les drames et les comédies de Shakespeare en contiennent, on l’a dit à cette place, il y a déjà bien des années1. […] « Notre côté à nous n’est pas celui de tout le monde, c’est simplement le Molière des divertissements et des intermèdes, le Molière librettiste, collaborateur de Lulli, écrivant pour Le Sicilien, ce qu’il nomme “un fragment de comédie”. Comédie à trois voix, suivie de deux divertissements chantés et dansés ; côté modeste et toutefois charmant, devant lequel le lecteur passe trop souvent sans le voir, mais sur lequel s’arrête volontiers le musicien », surtout, ajouterons-nous à notre tour, quand le musicien est un de ces fins lettrés que la fréquentation des bons auteurs et la pratique du meilleur monde ont formés de longue main aux travaux de ce genre. […] Quel dommage que quelqu’un de nos petits-maîtres du commencement du siècle n’ait pas mis en musique cette agréable comédie de tuteur trompé qui devançait de cent ans Le Barbier de Séville !