Un vif éclair brillait aux yeux du moribond ; Sa bouche s’agitait, et sur son large front, Des images, tantôt riantes, tantôt sombres, S’échappant de son cœur, glissaient comme des ombres. […] Puis, lorsque son esprit errant de livre en livre, Manque enfin de pâture… alors il songe à vivre, Et la vie apparaît à son cœur de vingt ans Belle, riche, éternelle : il est maître du temps ! […] De province en province il entraîne joyeuse La troupe qu’il attache à sa jeunesse heureuse ; Pour des cœurs de vingt ans quel plus riant destin ? […] Dans le but qu’il poursuit dès lors rien ne l’arrête : Il enchaîne l’orgueil dans son cœur de poète, Humblement de 6on père il accepte l’emploi, Et Molière à la cour est tapissier du roi ! […] »Le cœur se serre en lisant ces exécrables paroles, et pour l’honneur de l’humanité, on voudrait les effacer des œuvres du grand homme qui eut le malheur de les écrire.