Citerai-je Voltaire, exhortant les Français à s’élever au-dessus des usages, des préjugés et des faiblesses de leur nation, à être de tous les temps et de tous les pays369 ? […] Je me permettrai de citer enfin le Chevalier écrivant dans son Étude : Les caractères spéciaux de chaque grand poète et de chaque grand théâtre sont la seule chose intéressante dans les travaux de la critique. […] — Le frère de l’habile critique que le Chevalier et moi nous aimons tant à citer, M. […] Lettre de Voltaire à La Harpe, citée dans le Journal des débats du 23 avril 1865. […] Lysidas aurait pu citer encore en France La Bruyère disant dans son Discours sur Théophraste : « Que si quelques-uns se refroidissent pour cet ouvrage moral par les choses qu’ils y voient, qui sont du temps auquel il a été écrit, et qui ne sont point selon leurs mœurs, que peuvent-ils faire de plus utile et de plus agréable pour eux que de se défaire de cette prévention pour leurs coutumes et leurs manières, qui, sans autre discussion, non seulement les leur fait trouver les meilleures de toutes, mais leur fait presque décider que tout ce qui n’y est pas conforme est méprisable, et qui les prive, dans la lecture des livres des anciens, du plaisir et de l’instruction qu’ils en doivent attendre ?