/ 173
124. (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571

Ils ne citent point à faux Hippocrate et Galion ; leur théorie est fondée sur des phénomènes véritables ; de ceux-ci ils tirent des conséquences assez justes, soit pour l’explication des causes, soit pour l’application des remèdes : enfin, sauf un peu de galimatias et de pédanterie, sauf quelques opinions chimériques et quelques pratiques superstitieuses, ce qu’ils disent est assez bon, ce qu’ils prescrivent n’est pas mauvais : tout le malheur, c’est que Pourceaugnac n’a pas la maladie dont ils lui trouvent tous les symptômes. […] On peut être surpris, du moins, que Mademoiselle, qui, dans ses Mémoires, cite, pour justifier soit amour, de fameux vers d’une comédie de Corneille sur le pouvoir de la sympathie, n’ait pas allégué, à l’appui de la même cause, la comédie des Amants magnifiques.

/ 173