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11. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366

Il cite un exemple ; voyons de bonne foi s’il nous aidera à deviner l’énigme. […] « Je conclus donc que, si l’unité d’action est sans contredit la plus naturelle & la plus convenable au théâtre, il peut aussi se rencontrer des gens capables de faire des fables d’action double, tels que Guarini & Moliere ; & que loin de proscrire ces sortes de fables, on doit les adopter comme des modeles, ou du moins les citer comme des exemples que l’on peut suivre ». Riccoboni 53 a raison de dire que les fables où regne l’unité d’action sont sans contredit les plus naturelles & les plus convenables ; mais il a tort quand il ajoute que parceque de grands génies, comme Moliere & Guarini, ont fait des fables d’action double, on doive les imiter, & citer leurs ouvrages comme des modeles qu’on peut suivre.

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