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162. (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492

Tibaudier, Cherchez vos benêts à vos pieds , est d’une insolence égale à celui de M.  […] Lorsqu’on voit un homme tel que Thomas faire de telles bévues, ou, si l’on veut, avoir de telles distractions, doit-on être surpris que certaines gens, qui n’ont ni son savoir, ni son jugement, ni son esprit, s’évertuent si ridiculement à chercher dans Molière ce qui n’y est pas, par compensation apparemment de ce qu’ils ne savent pas apercevoir ce qui s’y trouve ? […] Les contemporains n’y furent point trompés ; mais les critiques du siècle suivant, ne connaissant pas cette satire, ou, faute de réflexion, ne la reconnaissant pas dans celle que Cotin lui-même avait durement critiquée, n’en ont parlé qu’en termes vagues, et ils ont été chercher les raisons du courroux de Molière contre Cotin, dans La Critique désintéressée, où il n’est pas dit un seul mot contre Molière. […] Je me bornerai à cette citation, où Boileau et son ami sont diffamés de compagnie : Despréaux, sans argent, crotté jusqu’à l’échine, S’en va chercher son pain de cuisine en cuisine.

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