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138. (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246

Quant aux inspirations nouvelles que l’on rencontre dans son ouvrage, et qui semblent un pressentiment du XVIIIe siècle, ce n’est sans doute pas aux influences contemporaines qu’il en est redevable : son horreur pour la guerre, ses réclamations en faveur des pauvres paysans, sentimens qui lui sont communs avec Fénelon, d’autres témérités encore qui n’appartiennent qu’à lui, ce n’est pas à Versailles qu’il est allé les chercher, ou du moins ce n’est chez lui, comme chez Fénelon, qu’une réaction contre les excès dont il était le témoin. […] Ce qu’il va chercher dans la solitude, ce qu’il finit par trouver au coin d’un bois, c’est le mot qui l’avait fui. […] Avec un zèle vraiment louable, il chercha à se procurer un Corneille et n’y épargna point la dépense : on sait ce qu’il obtint.

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