Quant aux inspirations nouvelles que l’on rencontre dans son ouvrage, et qui semblent un pressentiment du XVIIIe siècle, ce n’est sans doute pas aux influences contemporaines qu’il en est redevable : son horreur pour la guerre, ses réclamations en faveur des pauvres paysans, sentimens qui lui sont communs avec Fénelon, d’autres témérités encore qui n’appartiennent qu’à lui, ce n’est pas à Versailles qu’il est allé les chercher, ou du moins ce n’est chez lui, comme chez Fénelon, qu’une réaction contre les excès dont il était le témoin. […] Ce qu’il va chercher dans la solitude, ce qu’il finit par trouver au coin d’un bois, c’est le mot qui l’avait fui. […] Avec un zèle vraiment louable, il chercha à se procurer un Corneille et n’y épargna point la dépense : on sait ce qu’il obtint.