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111. (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454

La vie de Molière, à partir de sa rentrée à Paris, ou du moins l’histoire de ses ouvrages et de cette incomparable succession de chefs-d’œuvre qu’il donne jusqu’à trois dans la même année, l’accueil que leur fit le public, sont choses bien connues. […] C’est aussi bien la première en date des grandes comédies de Molière ; celle qui l’a mis la première au rang qu’il continue d’occuper toujours seul ; et enfin, parce que l’intrigue en est plus divertissante, la langue plus franche et la philosophie plus optimiste, je sais plusieurs de ses dévots qui veulent y voir encore aujourd’hui son chef-d’œuvre. […] Les partisans en étaient plus nombreux qu’on ne croit au XVIIe siècle, et — pour n’en citer qu’un ici — les Contes et les Fables mêmes de son ami La Fontaine ne l’insinuent pas moins subtilement que les chefs-d’œuvre de Molière.

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