Mademoiselle de Brie fut chargée du rôle d’Agnès, et le conserva, dit-on, jusqu’à l’âge avancé où elle se retira du théâtre, parce que le public n’y voulut jamais souffrir une autre actrice qu’elle. […] Il vient, le nez au vent, Les pieds en parenthèse, et l’épaule en avant ; Sa perruque, qui suit le côté qu’il avance, Plus pleine de laurier qu’un jambon de Mayence ; Les mains sur les côtés, d’un air peu négligé ; La tête sur le dos, comme un mulet chargé ; Les yeux fort égarés ; puis, débitant ses rôles, D’un hoquet éternel sépare ses paroles ; Et, lorsque l’on lui dit : Et commandez ici. […] Ce portrait est mal peint, peut-être un peu chargé ; mais on est fondé à croire qu’il ne manque pas de ressemblance.