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3. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30

Il chargea de l’examen le prévôt de Saint-Barnaba, et, quand il n’y trouvait rien de répréhensible, le saint archevêque donnait son approbation et signait les canevas de sa main. […] Il n’est pas surprenant dès lors, qu’ils ne se bornèrent point au rôle d’interprète, qu’ils se chargèrent d’inventer, non seulement le scénario, mais le dialogue. […] Parfois aussi, lorsque les pièces devinrent très compliquées, très chargées de personnages et d’incidents, les canevas entraient dans tous les détails de l’action ; la trame était tissue avec soin ; à l’acteur d’y broder les arabesques d’une libre fantaisie, suivant la disposition du moment et celle que montrait le public. […] Par la suite il revêtit des costumes bien plus fantasques ; on le chargea d’une cuirasse hérissée et de « bramballants panaches ».

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