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155. (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33

Longtemps ce grand dessein a mûri dans sa tête ; Rien n’échappe au penseur, tout émeut le poète ; Pour les combattre un jour son âme a médité Les fatales erreurs de la société : Il voit le faux Dévot, enseignant l’imposture, Au nom de Dieu prêcher une morale impure ; Le Philosophe, an lieu d’éclairer le savoir, En faire un puits obscur où l’on ne peut rien voir ; Courtisan ridicule et chargé de bassesse, Il voit le Gentilhomme avilir la noblesse.

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