CHAPITRE II. […] Nous verrons dans un autre chapitre que les poëtes comiques doivent peindre seulement les vices du cœur, ou ceux de l’esprit, parceque ce sont les seuls dont les hommes soient répréhensibles, & dont ils puissent se corriger ; par conséquent Regnard, toujours plaisant, mais presque jamais moral, ne devoit pas jouer la distraction, ou du moins devoit-il donner à Léandre un état qui, en rendant ses méprises plus dangereuses, fît sentir combien la distraction est contraire à certaines professions, & combien il est imprudent de remettre ses intérêts entre les mains des personnes qui ont ce défaut.