Cette question générale, je la traite à part dans un volume intitulé Rousseau penseur et qui sera publié après celui-ci. […] Elle a un oncle qui depuis quelques jours est ministre, et cela lui donne sur Philinte une supériorité qui n’est pas du tout du goût de celui-ci. […] Un des inconvénients de la comédie, comme de la satire, est celui-ci : En rendant sévère pour les défauts, elle rend impitoyable pour les peccadilles. […] L’autre fait est celui-ci. […] A celui-ci surtout, il est odieux, et celui-ci surtout lui est odieux éminemment, parce que, homme supérieur, il semblerait qu’il eût pour devoir de penser lui- même et de créer des idées ; il semble aussi qu’il le pourrait et que, devant le faire et ne le faisant pas, il trahit son génie même et s’en montre indigne.